Cher lectrice, cher lecteur,

Tu dois comme la grande majorité de personne, boire une bonne bière fraiche dès que l'occasion s'y prête, ouvrir une bonne bouteille de vin pour les repas, dégainer le champagne pour les occasions ou boire un ou deux verre de whisky ou autre alcool fort selon tes goûts en soirée ?

Malheureusement, même si tu n'es pas directement concerné, la consommation d'alcool fort (ou non) est considéré comme à risque! D'ailleurs, chaque année pour cette raison, nous déplorons trop d'accident de la route… Et en dehors de cela, l'alcool est également à l'origine de certains conflits qui peuvent allé (souvent) très loin et/ou être dans d'autre cas le déclencheur de maladie plus ou moins grave…

Et oui, tu as bien lu, cette semaine, Te Hoe par à la rencontre de l'un des plus grand fléau pour l'homme : l'alcool qui rappelons le, est à consommer avec modération ! Donc pause ton verre le temps d'un instant et rejoins-nous dans cette rencontre!

Cette newsletter contient 1712 mots, soit 8,33 minutes de lecture.

Aujourd'hui : Yann LAROCHELLE médecin en addictologie au centre de prévention et soin des addictions (CPSA).

➡️À la fin de cette newsletter se trouve un sondage sur la consommation d'alcool ! N'hésites pas à y répondre et nous te partagerons le résultat final sur nos réseaux et dans la prochaine newsletter 😉

➡️ Voici le résultat du dernier sondage sur les élections de Fiji ! N'hésites pas à nous faire des retours sur ce résultat 😉.

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https://www.pacificventury.com/tehoe 

Bonne lecture! 🌺 :)

Nanihi - Editrice de Te Hoe - Pacific Ventury

Le plaisir par l'eau de vie 🍻

L'alcool est un plaisir propre à chacun et souvent apprécié et appréciable collectivement depuis plusieurs milliers d'année… Sa consommation est d'ailleurs souvent associée à des moments conviviaux: soirées, évènements festifs, familiaux…

Pourquoi en parler ? Toute consommation d’alcool (chronique, ponctuelle, etc.) entraîne des risques pour la santé et ces risques augmentent en fonction de la quantité d’alcool consommée. D'ailleurs, si je reprend les terme utilisé par l'OMS (organisation mondiale de la santé), l'alcool est une "substance psychoactive aux propriétés dépendogènes, largement utilisée dans de nombreuses cultures depuis des siècles".

Prenons de la hauteur : L'alcool est la première substance psychoactive expérimentée à l'adolescence, dont la consommation, souvent addictive, peut démarrer dès l'adolescence. Elle peut donc rapidement devenir problématique dans le quotidien de chacun de nous. Et ce problème existe donc, selon l'OMS, depuis des siècles!

Oui, mais il semblerait que les temps changent à ce niveau. En effet, si l'on se réfère à l'Enquête nationale en Collège et en Lycée chez les Adolescents sur la Santé et le Substances (EnCLASS), il s'avère que sa consommation est en baisse ces dernières années chez les jeunes. L'âge d'or de l'alcool touche-t-il à sa fin?

Parmi les jeunes de 3e interrogés, 16,8% ont déclaré n'avoir jamais bu d'alcool en 2018 alors qu'en 2021, leur nombre double et passe à 35,9%. Ce qui est la proportion la plus faible observé depuis 2010.

En plus de cela, on observe une diminution régulière du volume d’alcool consommé depuis 50 ans! Allons-nous vers un avenir avec peu d'alcool? Pas si sur, car la consommation de boissons alcoolisées reste tout de même très importante en France notamment, en fréquence comme en volume.

Avant de prendre une nouvelle gorgé 🍻, descends voir ! 😉⬇️

Le côté obscure de l'alcool… 😈🍹

Personne ne sait réellement quand est-ce que l'alcool est apparu. Chimiquement parlant, cela a toujours existé, mais pas forcément sous forme liquide. En effet, obtenu par fermentation de végétaux riches en sucre ou par distillation, l'alcool se trouve naturellement autour de nous. Un truc que même nos amis les animaux ont bien compris!

Néanmoins, qu'on le boive ou qu'on l'inhale, le résultat est le même et celui-ci fini dans notre sang… Et c'est là que les problèmes commencent! Et il est bon de rappeler un peu les fondamentaux de ce que l'alcool a comme effet sur nous.

Une fois mélangé dans la circulation sanguine, l'alcool se diffuse en quelques minutes dans tout notre organisme (à l'exception des os et des graisses), jusque dans le cerveau et risque d'entrainer plusieurs dégâts :

• Apparition ou augmentation de troubles psychologiques (angoisse, tristesse…),

• Dépendance psychique et physique entraînant des problèmes familiaux et/ou socioprofessionnels,

• Apparition de cirrhose, de maladies neurologiques, de cancers des organes impliqués dans le trajet de l'alcool dans l'organisme (bouche, gorge, côlon, rectum, foie et sein) et/ou de démences.

Allons plus loin : Le fait que l'alcool soit décliné de plusieurs manières et à différents niveaux le rend encore plus dangereux… En effet, certains aiment boire un alcool le pplus pur possible, mais d'autres, notamment les jeunes, favorisent les "pré-mixes" qui sont des alcools distillés par des boissons sucrées et/ou énergisantes, ce qui camoufle le goût de l'alcool et incite d'avantage à la consommation et ne fait qu'augmenter les dégâts.

Oui mais, rassure-toi (ou pas!), on peut quand même consommer de l'alcool de manière "responsable", et l'OMS a établi des recommandations en ce sens:

• 2-3 verres par jour pour les hommes, et 1-2 verres par jour pour les femmes (y'a de la marge donc!).

• Dans les grandes occasions, ne pas dépasser 4 verres.

• Se limiter à 1 verre par heure en alternant avec des boissons sans alcool.

• Ne pas consommer d'alcool sans avoir mangé afin de d'être ivre moins rapidement.

En plus de cela, il existe une valeur repère unique exprimée sous la forme d’un nombre de verres d'alcool standard, qui selon un avis d’experts de Santé publique France et de l’Institut national du cancer engendrerait des "risques acceptable".

Depuis 2017, cette valeur repère chez l'adulte, quel que soit le sexe, a été établie à 10 verres d'alcool standard par semaine, maximum, sans dépasser 2 verres standard par jour. Alors, a-t-on trouvé la recette magique ou n'est-ce qu'une contrepartie pour satisfaire une industrie influente?

Nous n'avons pas fini, attend encore un peu 🤚🏼 avant de trinqué🥂 et descends voir 👀.

Un message de nos sponsors…

C'est repartis pour de nouvelles histoires !

On te l'avais déjà annoncé, le retour des Pacific Buzz pour une saison 6. Aujourd'hui on te l'annonce officiellement et on te donne rendez-vous le vendredi 10 février pour la sortie du premier épisode de cette nouvelle saison.

En attendant n'hésite pas a écouter ou ré-écouter nos anciens épisodes pour te remettre dans le bain et si jamais toi aussi tu aimerai partager tes expériences entrepreneuriales, contact-nous ! 😉

J'en veux pour mon argent ! 💰🥂

On aura beau considérer l'alcool comme responsable de bons nombre de nos malheurs, n'oublions pas que l'alcool n'est qu'une boisson, et si elle perdure dans nos sociétés c'est qu'il y a une raison et des responsables.

La filière française d'alcool représente, selon les acteurs du secteur des boissons alcooliques, un chiffre d'affaire de 19,6 milliards d'euros en 2011 et 22 milliards d'euros en 2013. Il y a donc ceux qui trinquent et ceux qui débouchent le champagne!

Poussons la réflexion : Mais, comme évoqué plus haut, les comportements changent et le secteur commencent à se poser des questions. Avec lui les Etats, grands consommateurs de... taxes sur les alcools! C'est le cas au Japon où la consommation d'alcool par habitant est passé de 100 litres à 75 litres par an en seulement 25 ans!

Par conséquent, la baisse de la consommation a engendré une baisse des ventes, et donc une baisse des recettes pour l'État. En réponse à cela, le fisc de l'Empire du soleil levant cherche à renflouer les caisses en lançant une d'idée pour promouvoir la consommation d'alcool chez les jeunes. Les docteurs apprécieront avec modération?

Donc là où certains pays luttent contre la consommation excessive d'alcool, d'autre privilégie leurs finances… Si la France était dans la même situation que le Japon, aurait-elle également mis en avant la consommation d'alcool malgré les nombreux risques encouru? Quand on voit l'influence du "lobby du vin" (après "Big pharma", "Big Bouteille"?) on peut se poser des questions...

Toujours plus loin : le rapport du Canadian Center on Substance Use and Addiction, publié en janvier 2023 vis-à-vis des conséquences qu'engendre l'alcool essaie néanmoins tant bien que mal de sensibiliser les consommateurs d'alcool en brisant le mythe du risque presque 0 si l'on boit à faible dose.

Alors, les recommandations énoncées plus haut sont-elles vraiment faites aux motifs de santé ou d'un équilibre précaire entre santé et économie, comme cela a été le cas pour le tabac?

Encore un dernier effort ⬇️, et tu sauras pratiquement tout🥸 en ce qui concerne l’alcool!🥃

Un message de nos sponsors…

Vlogs, newsletters, animations, il y a de tout ...

Cela fait maintenant un bon moment que nous sommes sur Tiktok et que nous te résumant au mieux nos newsletters de manière plus attractif ! Mais pas que… donc n'hésites à faire un tour sur notre compte Tiktok pour découvrir de manière plus fun la team Pacific Ventury…

L'alCOOL est-ce que c'est cool ?🍸🤔

En Polynésie-française, l'alcool est un véritable fléau pour la route et les foyers victimes de sa propriété dépendogène et son côté désinhibant… Et ça c'est en parti en raison de la consommation (trop?) élevée des polynésiens, réputés pour être de grands buveurs!

Le plaisir du weekend et les fêtes de tous types sont les principaux motifs de consommation invoqués par les consommateur en Polynésie. Toutes les occasions semblent bonnes pour boire un verre n'est-ce pas ?

Prenons de la hauteur : En 2003, une étude visant à déterminer les leviers nécessaires à la mise en place d’actions de prévention et de dépistage auprès des personnes à risque en Polynésie a été mis en place. Elle a révélé que parmi les 1023 personnes interrogées âgés de 16 ans et plus, 30% d'entre eux avaient un forte dépendance à l'alcool, et 41% avaient des épisodes d'ivresse réguliers.

Afin de résoudre cette problématique, la Polynésie a mis en place certaines réglementations qui ne plaisent pas forcément à tout le monde, mais qui sont nécéssaire pour réduire les excès de consommation qui explosent, notamment lors des fêtes de fin d'années:

• Interdiction de vendre de la boisson alcoolisé réfrigérée

• Mise en place tout doucement du "Dry January" (Janvier Sobre) via des moyens de sensibilisation

• Interdiction de la publicité promotionnelle et la vente d'alcool sur la gratuité des 6 bouteilles

• Obligation d'affichage des licences de façon visible, écrites en français et tahitien, dans les bars

• Obligation d'étaler des boissons non alcooliques (10 échantillons minimum) en évidence

• Interdiction des open bar et évolution de l'offre du Happy Hour, à savoir plus de verres offerts mais simplement une réduction proposée.

Allons encore plus loin : D'après le CPSA (Centre de Prévention et de Soin aux Addictions), qui assure un accompagnement et des soins spécialisés en ambulatoire gratuits et anonymes à toutes les personnes confrontées à une ou plusieurs addictions, le public accueilli dans ses locaux est majoritairement jeune (la moitié des patients ont -20 ans) avec des niveaux de consommations allant de l'usage à risque à la dépendance.

On le voit donc clairement, en Polynésie l'alcool est un véritable problème, quel que soit l'âge de l'individu qui, rappelons-le se met à consommer assez jeune de l'alcool, et cela malgré les nombreux moyens déployés pour sensibiliser et réduire la consommation d’alcool.

De la coupe aux lèvres il y a donc encore du chemin et la question demeure: souhaitons-nous conserver l'alcool dans nos sociétés du fait de son rôle historique et culturel, ou voulons-nous envisager une évolution sociétale sur ce point? Là est le coeur du débat et, encore une fois, l'exemple du tabac est à mettre en comparaison!

➡️ Nous t'invitons à répondre aux sondage ci-dessous 👇🏼 pour nous donner ton avis sur le sujet et partagerons les résultats sur nos réseaux et la prochaine newsletter très bientôt ! Be Connected 📲 !

Retrouve ici ton accès direct au podcast Pacific Hoe, le podcast d'analyse de l'actualité globale et locale, qui t'aide à naviguer efficacement dans ce monde changé. De quoi t'apporter de la perspective et du contenu additionnel de la part des professionnels du secteur. Chaque mercredi, retrouvez l'interview d'un professionnel local en lien avec le thème du Te Hoe de la semaine.

C'est tout pour aujourd'hui, et comme tu as pu le voir tout au long de cette newsletter, il n’y a pas de consommation d’alcool sans risque, mais des consommations à risque plus ou moins élevé.

En fonction du pays, on remarque également que le problème de l'alcool n'est pas perçu de la même façon! Mais les facteurs étant nombreux et différents en fonction des pays en question, il est difficile de prendre position de s'affirmé juge et juré à la fois.

Comme toujours, n'hésite pas à m'envoyer tes commentaires, idées et questions et à les partager sur les réseaux sociaux ou notre Forum 😊 .

Et si tu veux participer à créer une discussion collective pertinente, alors partages Te Hoe autour de toi! Et qui sait, tu peux même devenir annonceur dans nos prochains numéros !

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À bientôt! 🌺

Philippe - Fondateur de Pacific Ventury